vendredi 26 février 2010

Tempête de neige


Jambes tremblantes, je me laisse porter jusqu'au canapé.
Joues souillés, je fredonne

*After the Rain, the Sun..*

Relevant la tête sur ces longs mois de blasphème
Mes doigts atteignent mon paquet de clopes.

*After the Rain, the Sun..*

Pourquoi lui ai-je posé cette question?
Voilà, c'est terminé.
It's over.
Last day gaspillé.

*After the Rain, the Sun..*

Tu vas me manquer
Il parait que moi aussi
Je n'y crois pas
Je m'en fiche
J'ai envie de hurler
Je t'aime
Tu ne le sais pas
Tu ne le sauras jamais
Tu as ta vie, ta Famille
Jai ma vie, à faire
Tu m'as marquée, au fer rose paillettes
Tu m'as ouverte
A ne plus juger
Tu m'as libérée
A m'ouvrir

*After the Rain, the Sun..*


Plus aucun contact, coupure net de l'artère.
J'hésite encore entre rire et pleurs
LOVE YOUR LIVE
Je vais tenter.
Soulagement et peine
C'est mieux ainsi
Recommencer à zéro

*After the Rain, the Sun..*

Partir sur la Côte
Essayer de s'en sortir
Partir au soleil
Essayer de revenir
Partir dans ses rêves
Essayer de se réveiller


After the rain, it's always Sun.

vendredi 19 février 2010

~ D 3 ƒ ® a G π 3 µ T 3 3 ~



Pis c'que t'as comme bague autour du doigt, c'est RIEN?!



On stoppe, tu me chopes. Tu me fais palpiter pendant des jours pour mieux m'avouer tes sentiments après. Tu me fais rire pour mieux me faire pleurer. Tu n'es pas l'homme de ma vie pour mieux le devenir. Tu me laisses imaginer le meilleur pour m'offrir le pire. Tu me jettes pour mieux me garder sous ton emprise. Tu me laisses t'aimer pour mieux me détruire.



"quest-ce que tu veux?" - "j'en sais rien" - "moi non plus." - "enfin si, forcément que je sais! un prince charmant beau, drôle, cultivé, intelligent, doux, attentionné, attentif, aimant, passionné et riche!" - "ben c'est pas moi"




Je pleure devant toi. Tu ne le vois pas. L'accent de ta voix est grave et troublé. J'accuse tes violentes révélations. Je laisse mes stupides rêves infondés s'écraser sur mon écran. Du bout des doigts, j'effleures les touches de mon clavier, imaginant les mots glisser sur ton torse. Âpre odeur de sueur. Non! Ne ferme pas tes paupières! Tes souvenirs te rattrapent! Vite, laisse toi rattraper par la réalité et vas au bout de ce que tu sais juste.


Bon, alors. On fait quoi maintenant?



J'en crève de te perdre, mais je saurai que tu penseras toujours un peu à moi. Peut-être. J'en crève de ne pas pouvoir voir ton regard et son expression pour en décider. Yeux gonfles et joues salies, je reste sur ma position. Repoussant sagement tes avances froides et binaires, il n'y aura pas de compromis."Tout" ou rien. Tout? Sombre idiote. 5 jours par semaines, de 8h30 à 18h, si j'ai de la chance, en te voyant. Une blague? Un test? Caméra cachée? Je préfère rien et t'oublier.



BORDEL!



ça fait combien de temps que j'essaie de t'oublier? Combien de fois avons-nous essayé de cesser? Combien de fois j'en ai chialé? Juré à mes pauvres amis lassés que "oh oui! cette fois, c'est fini! crois moi!"? Combien de fois souillé mon oreillé de mascara? Ce soir, je reste seule à m'endormir avec tes putains de paroles en tête qui tournent en boucle. Non mais tu te fous de ma gueule. Tu joues avec moi?! Tu me reprends maintenant! Tu ne me lâches plus pour que je change d'avis! Tu ne me laisses même pas te laisser me jeter! Tu refuses de capituler ainsi! N'importe quoi. Jamais vu ça. ON FAIT QUOI ALORS MAINTENANT? On arrête, c'est la meilleure chose à faire. Oui. On le sait. "ou alors.." - "ou alors quoi?!!!!" - "ben.. t'as une autre solution?" - "oui! tu m'épouses, me fait 3 gamins et m'offres la maison au bord du lac avec piscine que je veux!" - "alors on arrête" - "oui."



Fragments d'une rupture longue d'un an. Fragments d'une journée intense. Fragments du jour où j'ai pleuré devant mon ordinateur au travail. Fragments d'une fin triste.

Défragmentée.

mercredi 10 février 2010

Fatale Mélancolie

Fatalité, Résignation, Tristesse, Mélancolie

Un élan de brisé par une fatalité repoussée.

Se voiler la face pour ne pas voir la réalité en face, se réfugier derrière un Rêve lointain pour ne pas pleurer.

Oublier très vite?

Essuyer ses larmes sur les épaules d'un Homme affectueux?

Se lover dans une couverture odorante et larver devant une boîte à image abrutissante?

On se lève, on va au théâtre et on oublie la froideur du Sang Chaud.

mardi 9 février 2010

Macabre trilogie.

En laissant tes paupières se baisser, tu laisses tes rêves te posséder.

Les images se bousculent, ne laissent aucun répit au plus valeureux des guerriers. Si les rêves pouvaient avoir une couleur, ils seraient rouge.

Comme un disque rayé, le fossé se creuse. Toujours la même rengaine. Les mêmes sons, les mêmes images, les mêmes odeurs, les mêmes sensations. Envie de certitude. Je ne sais même plus ton parfum.

Tous les matins, mes yeux pleurent. En bonne scientifique, je mets la faute au manque de sommeil. Ne serait-ce pas mon âme qui pleure? En silence, elle me confie sa douleur. Doucement, m'invite à la soigner.

Y a-t-il un remède pour un coeur qui souffre de la solitude? "Le temps" disent certains. Je ne crois pas que le temps ne soigne quoi que ce soit! Il aide juste à oublier, à s'accoutumer. N'est-ce pas ironique de s'habituer à la douleur? Est-ce ça le réel sens de la vie? Doit-on tous apprendre donc à vivre avec nos cadavres, aussi puant peuvent-ils l'être? Ou suis-je simplement, à l'aube de mes 24ans, déjà tristement blasée de l'Existence?

N'est-ce pas complètement insensé?!

Aucune parole, aucune pensée, aucune question n'a de sens quand elle s'évade de ma tête pour atterrir sur mon clavier, réveillée en sursaut avec une musique en tête qui tourne en boucle et qui me fait penser à vous 3.

Hommes de ma vie, Hommes du moment, Hommes d'une époque, Hommes d'envie, Hommes de luxures, Hommes de sécurité, Hommes de mes rêves, Hommes de mes sourires, Hommes de mes larmes, Hommes de mon malheur.

Je n'arrive pas à me défaire de vous. C'est pourtant bien cela. J'en suis bonnement incapable. Des liens malsains, surhumains, qui ne mènent à rien. On le sait, on continue. Vous êtes mystérieux, drôles, attendrissants, et d'un coup de baguette, vous vous fermez. Vous ne me laissez pas entrer. Un long chassé croisé se lance, je vous fuis, vous me retrouvez. D'une certaine façon, je vous appartient, à vous 3. Différemment, mais je vous suis fidèle.

L'alcool noie certaines de mes nuits, d'autres hommes prennent forme dans mes songes, mais aucun ne vous surplombe. Je vous appartiens.

J., N., G.

jeudi 4 février 2010

BOUM*BOUM

en espérant que ça n'explose pas ces trucs..



en plein chamboulement..