vendredi 22 octobre 2010

Mauvais présentiment...

...un tour de mes hormones, espéront.

mercredi 13 octobre 2010

Incontinente

Impertinente
Inconsciente
Incontestable
Invivable
Insolente
Innovante
Ingérable
Insolvable
Inmangeable
Inconcevable
Insoumise
Indigeste
Impartiale
Insupportable
Innouïe
Inbuvable
Imbue
Introvertie
Innimaginable
Indigente
mais malgré tout, aimante.

mercredi 6 octobre 2010

Le grand retour des feuilles mortes...

De retour, sous ce plombant soleil d'automne.

Ce parfum, je le connais. Ces tourments, j'en ai déjà fait le tour.


L'automne. La nostalgie.


C'est peut-être de savoir que je ne vais pas revoir le soleil d'ici 9 mois qui me rend mausade. Ou le fait que tous mes souvenirs les plus intenses viennent de cette période de l'année, ou tout dans mon être se bouscule pour faire place à la grisaille du froid qui réchauffe les entrailles.


Peut-être parce que ça va gentiment commencer à puer les fêtes, et tous les souvenirs qui s'en suivent. Peut-être parce que, une fois encore, une nouvelle année va pointer son nez et que je ne me sens pas vieillir.


Ah, Automne. Pourtant si chatôyante de paysages colorés! Pourtant si accueillante lorsque ton soleil indien rayonne! Mais si morose lorsque je me revois 2 ans auparavant.


2 ans. Mon dieu. J'ai l'impression que c'était hier. Puissent 2 si précieuses années s'envoler comme une feuille quittant son arbre? 2 ans! c'est fou. J'ai l'impression d'entendre un retraité s'adresser à son petit-enfant "ça passe vite, paaas!"


Non. c'est interminable. Et retrospectivement, impensablement rapide. J'ai l'impression d'avoir laissé ma vie en 2008 pour ne la reprendre que maintenant. Je n'étais que simple spectatrice du vaudeville qu'étaient mes jours (et mes nuits...). 2 ans de théâtre quand même! 2 ans de ballet infernal à la quête du Grand Moi. 2 ans de grand mépris de mes valeurs et de mes convictions. 2 ans de folles découvertes. 2 ans de ballades à dos d'abeille. 2 ans!


Les années perlent au bout de nos doigts. Seul moyen de les immortaliser est de continuer d'écrire. Ecrire son fleuve de vie, son océan de pensées.


J'écris donc! Je vais globalement bien, merci. 2 ans (et oui! je me répète...) de plus au compteur et des millions de découvertes plein les pattes. De magnifiques apprentissages et une vie qui prend forme. Un compagnon parfois énervant, souvent brillant mais que j'aime profondément, à mes côtés. La vie a changé! Tant mieux. Un job passionnant qui me prend toute (ou presque) la tête, qui me remet sur le droit chemin du capitalisme obligatoire. Bien ma fille! tu grandis. Certes. Mais en plus, je m'épanouis.


Ou je m'évaounis.


Will see..

mardi 27 juillet 2010

vendredi 23 juillet 2010

Cordon...

de surprises en surprises, de déceptions en cruelles attentions, les voiles se dévoilent et les perles se mêlent en balets sensuels de tristesse.

de jours en jours, des doutes affluent et des sentiments se développent. de joies en larmes, de rires en déconcerts, le ventre se noue et ma bouche réclame la tienne.


surprenant, déroutant, tu m'enlaces pour mieux me rejeter. tes yeux découvrent le monde et tu ne sais pas gérer tes sentiments.


tu ne gères rien, pourtant, tu laisses couler. tu as là sûrement la solution, car tu ne peux rien faire d'autre.


tu m'oublies pour voguer auprès de la tienne, insensé pour moi, c'est ta raison d'être.


jamais vraiment à moi tu ne seras, je devrai toujours un peu te partager. je n'ai jamais vécu telle fusion, je l'accorde! un cordon indestructible qu'il faudra apprendre à désombylicaliser.


tes priorités sont ailleurs, je t'aime.

vendredi 30 avril 2010

"all I wanna do is *BANG*BANG*BANG*BANG* and take your money"

Petite découverte du jour...

Son qui PETE, p'tite pépette qui DEBOITE sa mère, paroles qui TOUCHENT, un p'tit concentré de ce j'aime.

lundi 12 avril 2010

Happiness?

on a juste envie de le

CRIER SUR TOUS LES TOITS!

Mais on ne le fera pas
Car le bonheur des autres n'est peut-être pas autant flambant que le notre
Car notre bonheur est encore frais et fragile, qu'il faut l'arroser encore un peu
Car il est si vite fait de se tromper sur son propre bonheur
Car on a appris à se méfier du bonheur

Car on a simplement envie de sourire et qu'un simple sourire nous contente..

mardi 2 mars 2010

BANGKOOOOOOOOOOOOOK!!!!


ça y est.. Saucisse & Saucisse s'en vont voguer vers l'aventure asiatique..

On sait pas trop où ça va nous mener, mais tout ce qu'on sait c'est qu'on revient le 24 mars et que d'ici là je vous embrasse suuuuuper fort!

Laura & emy..

vendredi 26 février 2010

Tempête de neige


Jambes tremblantes, je me laisse porter jusqu'au canapé.
Joues souillés, je fredonne

*After the Rain, the Sun..*

Relevant la tête sur ces longs mois de blasphème
Mes doigts atteignent mon paquet de clopes.

*After the Rain, the Sun..*

Pourquoi lui ai-je posé cette question?
Voilà, c'est terminé.
It's over.
Last day gaspillé.

*After the Rain, the Sun..*

Tu vas me manquer
Il parait que moi aussi
Je n'y crois pas
Je m'en fiche
J'ai envie de hurler
Je t'aime
Tu ne le sais pas
Tu ne le sauras jamais
Tu as ta vie, ta Famille
Jai ma vie, à faire
Tu m'as marquée, au fer rose paillettes
Tu m'as ouverte
A ne plus juger
Tu m'as libérée
A m'ouvrir

*After the Rain, the Sun..*


Plus aucun contact, coupure net de l'artère.
J'hésite encore entre rire et pleurs
LOVE YOUR LIVE
Je vais tenter.
Soulagement et peine
C'est mieux ainsi
Recommencer à zéro

*After the Rain, the Sun..*

Partir sur la Côte
Essayer de s'en sortir
Partir au soleil
Essayer de revenir
Partir dans ses rêves
Essayer de se réveiller


After the rain, it's always Sun.

vendredi 19 février 2010

~ D 3 ƒ ® a G π 3 µ T 3 3 ~



Pis c'que t'as comme bague autour du doigt, c'est RIEN?!



On stoppe, tu me chopes. Tu me fais palpiter pendant des jours pour mieux m'avouer tes sentiments après. Tu me fais rire pour mieux me faire pleurer. Tu n'es pas l'homme de ma vie pour mieux le devenir. Tu me laisses imaginer le meilleur pour m'offrir le pire. Tu me jettes pour mieux me garder sous ton emprise. Tu me laisses t'aimer pour mieux me détruire.



"quest-ce que tu veux?" - "j'en sais rien" - "moi non plus." - "enfin si, forcément que je sais! un prince charmant beau, drôle, cultivé, intelligent, doux, attentionné, attentif, aimant, passionné et riche!" - "ben c'est pas moi"




Je pleure devant toi. Tu ne le vois pas. L'accent de ta voix est grave et troublé. J'accuse tes violentes révélations. Je laisse mes stupides rêves infondés s'écraser sur mon écran. Du bout des doigts, j'effleures les touches de mon clavier, imaginant les mots glisser sur ton torse. Âpre odeur de sueur. Non! Ne ferme pas tes paupières! Tes souvenirs te rattrapent! Vite, laisse toi rattraper par la réalité et vas au bout de ce que tu sais juste.


Bon, alors. On fait quoi maintenant?



J'en crève de te perdre, mais je saurai que tu penseras toujours un peu à moi. Peut-être. J'en crève de ne pas pouvoir voir ton regard et son expression pour en décider. Yeux gonfles et joues salies, je reste sur ma position. Repoussant sagement tes avances froides et binaires, il n'y aura pas de compromis."Tout" ou rien. Tout? Sombre idiote. 5 jours par semaines, de 8h30 à 18h, si j'ai de la chance, en te voyant. Une blague? Un test? Caméra cachée? Je préfère rien et t'oublier.



BORDEL!



ça fait combien de temps que j'essaie de t'oublier? Combien de fois avons-nous essayé de cesser? Combien de fois j'en ai chialé? Juré à mes pauvres amis lassés que "oh oui! cette fois, c'est fini! crois moi!"? Combien de fois souillé mon oreillé de mascara? Ce soir, je reste seule à m'endormir avec tes putains de paroles en tête qui tournent en boucle. Non mais tu te fous de ma gueule. Tu joues avec moi?! Tu me reprends maintenant! Tu ne me lâches plus pour que je change d'avis! Tu ne me laisses même pas te laisser me jeter! Tu refuses de capituler ainsi! N'importe quoi. Jamais vu ça. ON FAIT QUOI ALORS MAINTENANT? On arrête, c'est la meilleure chose à faire. Oui. On le sait. "ou alors.." - "ou alors quoi?!!!!" - "ben.. t'as une autre solution?" - "oui! tu m'épouses, me fait 3 gamins et m'offres la maison au bord du lac avec piscine que je veux!" - "alors on arrête" - "oui."



Fragments d'une rupture longue d'un an. Fragments d'une journée intense. Fragments du jour où j'ai pleuré devant mon ordinateur au travail. Fragments d'une fin triste.

Défragmentée.

mercredi 10 février 2010

Fatale Mélancolie

Fatalité, Résignation, Tristesse, Mélancolie

Un élan de brisé par une fatalité repoussée.

Se voiler la face pour ne pas voir la réalité en face, se réfugier derrière un Rêve lointain pour ne pas pleurer.

Oublier très vite?

Essuyer ses larmes sur les épaules d'un Homme affectueux?

Se lover dans une couverture odorante et larver devant une boîte à image abrutissante?

On se lève, on va au théâtre et on oublie la froideur du Sang Chaud.

mardi 9 février 2010

Macabre trilogie.

En laissant tes paupières se baisser, tu laisses tes rêves te posséder.

Les images se bousculent, ne laissent aucun répit au plus valeureux des guerriers. Si les rêves pouvaient avoir une couleur, ils seraient rouge.

Comme un disque rayé, le fossé se creuse. Toujours la même rengaine. Les mêmes sons, les mêmes images, les mêmes odeurs, les mêmes sensations. Envie de certitude. Je ne sais même plus ton parfum.

Tous les matins, mes yeux pleurent. En bonne scientifique, je mets la faute au manque de sommeil. Ne serait-ce pas mon âme qui pleure? En silence, elle me confie sa douleur. Doucement, m'invite à la soigner.

Y a-t-il un remède pour un coeur qui souffre de la solitude? "Le temps" disent certains. Je ne crois pas que le temps ne soigne quoi que ce soit! Il aide juste à oublier, à s'accoutumer. N'est-ce pas ironique de s'habituer à la douleur? Est-ce ça le réel sens de la vie? Doit-on tous apprendre donc à vivre avec nos cadavres, aussi puant peuvent-ils l'être? Ou suis-je simplement, à l'aube de mes 24ans, déjà tristement blasée de l'Existence?

N'est-ce pas complètement insensé?!

Aucune parole, aucune pensée, aucune question n'a de sens quand elle s'évade de ma tête pour atterrir sur mon clavier, réveillée en sursaut avec une musique en tête qui tourne en boucle et qui me fait penser à vous 3.

Hommes de ma vie, Hommes du moment, Hommes d'une époque, Hommes d'envie, Hommes de luxures, Hommes de sécurité, Hommes de mes rêves, Hommes de mes sourires, Hommes de mes larmes, Hommes de mon malheur.

Je n'arrive pas à me défaire de vous. C'est pourtant bien cela. J'en suis bonnement incapable. Des liens malsains, surhumains, qui ne mènent à rien. On le sait, on continue. Vous êtes mystérieux, drôles, attendrissants, et d'un coup de baguette, vous vous fermez. Vous ne me laissez pas entrer. Un long chassé croisé se lance, je vous fuis, vous me retrouvez. D'une certaine façon, je vous appartient, à vous 3. Différemment, mais je vous suis fidèle.

L'alcool noie certaines de mes nuits, d'autres hommes prennent forme dans mes songes, mais aucun ne vous surplombe. Je vous appartiens.

J., N., G.

jeudi 4 février 2010

BOUM*BOUM

en espérant que ça n'explose pas ces trucs..



en plein chamboulement..

mercredi 27 janvier 2010

1

Rue noire. Pavés mouillés. La pluie souille son maquillage outrageux. La lumière lointaine d'un client la fait sourire. Masque de circonstance. Elle s'approche, ondulant des hanches. Sa jupe dévoile ses porte-jartel dépareillés.

"50 $"

Elle monte. Il lui caresse la cuisse, se mordant la lèvre inférieure. La peur s'incruste sous sa peau, elle frissonne. En fermant les yeux, elle s'imagine loin, dans un pré en été. Elle coure, sa robe à fleurs danse sur elle en suivant ses mouvements. Elle s'allonge au pied d'un arbre et compte les nuages, un brin d'herbe au coin des lèvres.

Elle ouvre à nouveau les yeux et se retrouve nue, attachée dans ce lit miteux d'un motel de seconde zone, l'arcade ouverte. "il" est parti. Elle est encore en vie, victoire. Elle se détache lentement, douloureusement elle se rhabille. Les lumière de la ville glissent devant ses yeux telles des étoiles filantes. Elle rejoint son trottoir. Red nettoie sa plaie.

Une nouvelle voiture arrive et l'emmène dans son pré. Elle ne sait pas si elle reviendra et envoie un baiser à Red avec la main.

Ses paupières se ferment et elle sent l'odeur de l'herbe fraiche et de la terre. Se réveillera-t-elle cette nuit?

lundi 25 janvier 2010

Tutti Frutti.. Love?


La douce amertume du fruit défendu.
Comment se retrouver parmi toutes ces effluves de senteurs musquées, si différentes?
Se perd-on à trop vouloir en manger? Les pépins sont-ils si durs à digérer?
Pourquoi laisse-t-il toujours ce même goût acide dans la bouche après l'avoir consommé?
Comment ce fait-il qu'ils me brûlent l'estomac?
Pourquoi cette douceur incarnée est-elle si cruelle?
Leur seul moyen de protection est de cacher leur chair si tendre et juteuse derrière une carapace, une écorce si dure à percer.
Certaine fois, on se blesse à vouloir atteindre leur coeur.

samedi 9 janvier 2010

Is Back...

..And better!

Et oui, la SuperGirl se rend compte, comme par magie, un soir d'hiver d'une blancheur glaciale, que sa vie commence en 2010.
Fini la rigolade, fini la procrastination, fini de penser que tout se fera tout seul.

Emy is a SuperGirl and is gonna prouve it.

J'ai une théorie, je pense qu'on est toutes des SuperGirls. En chacune de nous réside une WonderWoman capable, au moins, de donner le sourire.

N'est-ce pas un don ça? Donner le sourire a une personne par jour, minimum. Non. On en est tous capable. Faut-il juste le faire.

2010 sera l'année de ma révolution. 2010 sera grande. 2010 sera belle. 2010, nouvelle décennie, décennie de ma vie.

La SuperGirl revient en force car elle veut vous démontrer qu'elle est belle, intelligente, capable, intéressante, drôle, douce et quand même fragile. SuperMan devra veiller sur elle, la câliner, la faire rêver, la faire rire, la consoler (bien que les SuperGirls ne pleurent pas, elles volent..), l'Aimer.

Viens, SuperMan, je suis prête.

Viens, SuperMan, je t'Aime déjà.

Viens, SuperMan, je t'attends.

(sur ce, m'en vais me blottir dans les bras de Morphée, douce amie de mes nuits..)

lundi 4 janvier 2010

C'est juste une question de priorité..

"Et tu acceptes ça?"

Ou comment une question peut vous envoyer une baffe de 3G en pleine gueule. La tête dévissée, je réalise.

Allez tous chier, bande de couillons stupides.

(ça fait du bien!)

De toute façon, une fois n'est pas coutume, ma tête joue la fin du film avant même qu'il n'ait commencé. Incapable d'attendre sans attentes, j'imagine, je fixe, je rêve, je vis, je pleure tout en avance.

Je ne peux jamais lâcher prise et laisser la Vie faire pour moi, faut toujours que j'essaie de tout contrôler, même l'ingérable. Sûr qu'à des milliers de kilomètres, je ne peux pas faire grand chose. Juste subir l'attente.

Aie, mal au ventre.

Sombre idiote!

Stupide manchote. Depuis quand un Mâle éprouve-t-il le moindre sentiment en t'offrant l'acte suprême de l'Amour? Depuis quand tes théories magnifiques se révèleraient fausses que pour toi? Depuis quand tu te laisses avoir comme ça?

Dégoûtée.

Triste.

C'était donc bien "ça". Reste plus qu'à attendre.

samedi 2 janvier 2010

Happy New Year, Toi.

A l'aube d'une nuit d'ivresse, dans ton salon. Les habits filent sur le sol au rythme de tes caresses, j'en abandonne mon destin sous tes mains.
Les effluves de fermentation se mêlent à nos sueurs, tu mènes la danse étrange de nos deux corps. La fusion est parfaite, le ballet est intense.
Au petit jour, les cigarettes consumées au fond du cendrier froides, dans tes bras je m'endors.
La journée est brumeuse, dans ma tête et par la fenêtre. L'année s'annonce heureuse.
Tu es parti, visiter les milles et unes contrées de ton coeur. Je redoute ton retour, je redoute ton rejet. Je m'en irai lorsque tu reviendras, nos retrouvailles se feront au printemps, la saison des amours. Du renouveau. Un signe?
Des fois, je me dis qu'il faut que j'arrête de réfléchir. Me poser toutes ces questions et imaginer le futur ne sert à rien, rien ne se passe comme prévu! Qui aurait pu imaginer que cette fameuse nuit se déroule? Je n'aurais jamais cru me brosser les dents dans ta salle de bain un jour.
Une brosse à dents rose. Tu es rempli de surprises.
Tu es parti, loin. Je t'attends, je pense à toi, j'espère que tout se passe bien dans ta quête de liberté.
Je te mets sur "Pause". Je mets mon coeur entre parenthèses. Je m'en vais boire un verre avec Jean.